News N°43 – 18/04/24

Transformer l‘anxiété négative en anxiété positive : le mode d’emploi

Bonjour,

Vous savez que la positivité est mon dada. Elle possède de multiples vertus pour améliorer notre qualité de vie.

En voici une, inédite, que je viens d’examiner : le recadrage positif de l’anxiété.

Trop beau pour être vrai ?

Pas du tout. Réel et démontré par les neurosciences 👍

Oui : l’anxiété est désagréable.

Et oui : on peut s’en servir astucieusement pour booster notre cerveau et nos comportements.

NB : cette newsletter porte sur l’anxiété du quotidien qui nous fait vivre des moments déplaisants mais sans trop altérer notre fonctionnement classique. Le cas échéant, elle peut s’appliquer aux troubles de l’anxiété (crise d’angoisse, anxiété sociale…) sans pour autant se substituer à l’accompagnement incontournable d’un professionnel de santé.

L’anxiété du quotidien, c’est quoi ?

Inquiétudes ou embarras créés par les factures à payer, un travail à décrocher, une rupture amoureuse, un stress d’examen, une présentation en public, la guerre en Ukraine…

Changer totalement son regard sur l’anxiété !

L’anxiété nous focalise sur le négatif. Et plus on lutte contre elle, plus elle nous focalise dessus.

En fait, plus on s’acharne sur elle, plus elle s’acharne sur nous.

Ce cercle vicieux, c’est l’anxiété négative. Il est possible de le briser et de transformer l’anxiété négative en anxiété positive.

Autrement dit de se servir de l’anxiété pour faire quelque chose de BON pour nous.

Attention, elle sera toujours là mais atténuée (et on ne sera plus submergée par elle). Et surtout nous allons l’utiliser avantageusement pour atteindre nos fins.

La faisabilité et le pouvoir de ce recadrage positif ont été démontrés par des scientifiques comme Wendy Suzuki grâce aux travaux sur la plasticité cérébrale.

Une valeur sûre dont nous pouvons tous profiter.

Alors GO GO GO ! 🚀

Des exemples de ce qu’on peut obtenir grâce au recadrage de l’anxiété

En résumé, toute l’astuce consiste à « détourner » l’énergie de l’anxiété pour la consacrer à ce que nous décidons.

Wendy Suzuki a montré qu’en faisant cela, on peut :

  • activement développer notre résilience (mieux rebondir face à l’adversité)
  • faire monter en puissance notre état d’esprit de développement (pour mieux persévérer et donc atteindre nos objectifs)
  • avoir un meilleur contrôle de notre attention et mieux la focaliser (pour gagner en productivité)
  • améliorer notre capacité sociale (et donc nos relations).

Les 3 conditions pour y parvenir

1- Le décider.

C’est un choix. Si votre anxiété est trop négative, à un moment, statuez que  « cela ne peut plus continuer comme ça » et que, c’est DÉCIDÉ, vous allez la recadrer positivement ! 

2- Muscler votre état d’esprit.

Convainquez-vous que vous pouvez transformer votre anxiété négative en une anxiété positive. Dites-vous : « la neuroplasticité a montré que c’est possible, il n’y aucune raison que je ne puisse pas le faire et en profiter » 💪

3- Agir dans la foulée.

Car si vous ne travaillez que sur l’état d’esprit, cela ne suffit pas. C’est toujours le DUO magique « état d’esprit + action » qui produit les vrais résultats.

Un exemple d’entrainement : l’exercice du « Et si »

Wendy Suzuki le recommande vivement.

Lorsque vous faites face à un problème anxiogène, très souvent vos pensées se concentrent sur les hypothèses négatives :

« Et si suite à la fusion de mon entreprise, je me fais licencier ? »

« Et si j’oublie mon texte durant mon discours et que je perds mes moyens ? »

Cette focalisation négative consomme une grande énergie, surtout si vous ruminez.

Pour inverser la vapeur et recadrer positivement votre anxiété, vous décidez d’utiliser cette énergie … pour trouver des solutions 💡👍

« pour le moment, je n’ai pas d’information sur la nouvelle organisation, il faut que je me renseigne pour anticiper »…  

« il y a manifestement un centre R&D concurrent du mien dans la société fusionnée, je vais en parler avec mon directeur pour prendre la température »…

« à confirmer mais leur R&D semble être sur un sujet proche du nôtre, cela peut être conflictuel » (et là, le « et si je me fais licencier » revient sur le devant de la scène)

« je vais rencontrer mon homologue pour créer un 1er contact et échanger sur sa vision des choses… »

« bon, il semble vouloir partir à la retraite l’année prochaine, il y a peut être un compromis à trouver ensemble… »

A chaque fois que vous mettez en place une action solution, reprenez votre liste de « Et si » et barrez ceux qui n’engendrent plus d’anxiété excessive pour vous.

Et ainsi de suite jusqu’à atteindre votre objectif.

Vous voyez le principe, l’énergie de l’anxiété négative devient votre carburant pour avancer.

Que conclure de tout cela ?

Notre anxiété est un super levier.

Et tout commence par changer entièrement « notre logiciel » vis-à-vis d’elle.

Pour ensuite agir et s’entrainer à la recadrer positivement.

Je poursuis mon travail sur ce sujet et reviendrai vers vous avec d’autres exercices d’application.

Bonne journée, prenez soin de vous et à très vite 🚀

Gilles

PS : voir également la technique 7 de la news N° 35 sur l’incertitude : c’est ici

Note : Pour des raisons de simplicité dans la lecture et sans discrimination aucune, cette newsletter utilise la forme masculine pour parler du masculin et du féminin.