Bonjour,

Imaginez ces situations : vous essuyez un revers, faites une erreur ou commettez une faute.

Que vous dit alors votre petite voix intérieure ?

Très souvent, nous nous auto-critiquons… et parfois sévèrement.

La façon dont on rentre en relation avec nous dans ces moments-là influe considérablement sur la suite des évènements et sur notre vie en général.

Les enjeux sont beaucoup plus importants qu’on ne le pense.

Cette news vous donne la bonne approche pour recadrer vos autocritiques si elles font du zèle et manifestent trop d’agressivité blessante.

Vamos 🚀

Quand le « critique intérieur » fait des siennes

Lorsqu’on traverse une difficulté, il est tout à fait normal et sain de se parler. Nous nous analysons, essayons de comprendre ce qui s’est passé, nous nous remettons parfois en question pour rebondir et avancer. Lucidité et exigence. Très bien.

Le problème survient lorsque la petite voix qui nous parle commence à nous juger négativement (plutôt que nous parler) et constamment.  La machine à rumination se met en route et les autocritiques féroces avec :  « tu as été vraiment mauvais là-dessus », « tu es pathétique »…

Les psychologues appellent ce phénomène le « critique intérieur ».  Non seulement nous ressentons des émotions désagréables liées à la situation (inquiétude, culpabilité… ) mais en plus nous nous auto-flagellons derrière. Double peine, double souffrance.

Le critique intérieur est toxique pour notre personne 😞

Il est important de le recadrer pour nous apaiser, nous réconforter et faire tomber la pression que nous nous auto-infligeons. Nous verrons à la fin de la news à quoi de formidable nous accédons en procédant ainsi.

En attendant, voici la bonne approche pour y parvenir.

Comment recadrer votre critique intérieur

La méthode qui suit est validée scientifiquement et repose sur les travaux de Kristin Neff.

D’abord, changez d’attitude vis-à-vis de vous même

C’est fou comme on peut avoir tendance à nous traiter mal comparé à la manière dont on traite nos amis. Les études montrent que la plupart des gens sont plus compatissants envers les autres qu’envers eux-mêmes.

Alors voici l’idée principale : agissez avec vous comme vous agissez avec un bon ami. Comment réagissez-vous quand un(e) ami(e) proche traverse une difficulté ? que lui dites-vous ? quel ton utilisez-vous ?

Et bien faites pareil avec vous ! Simple mais incroyablement efficace.

Personnellement, je dis à mon critique intérieur : « bon, toi, ça va, c’est bon maintenant » et derrière j’enchaine avec quelque chose comme :  « ok, tu as fait une erreur sur ce coup là, Gilles, ça peut arriver vu la situation, ce n’est pas pour cela que tu es quelqu’un de pas bien et tu as fait de ton mieux. Tires-en les leçons et progresse pour la prochaine fois… »

En apprenant à vous parler comme à un bon ami, vous devenez un allié intérieur plutôt qu’un ennemi intérieur.

Une fois cette attitude adoptée, vous pouvez passer à l’étape suivante.

Ensuite, appliquez les techniques anti-rumination 

Il existe des techniques efficaces et à portée de tous pour diminuer voire supprimer nos ruminations mentales.

Relisez la news 33 qui vous donne les 5 étapes et 6 techniques pour réussir : c’est ici.

La récompense : bien au-delà de ce qu’on imagine

Être indulgent avec vous-même est une ressource EXCEPTIONNELLE qui non seulement vous permet de mieux gérer l’adversité mais aussi de vous LIBÉRER.

J’aime beaucoup ce verbe : LIBÉRER.

Vous libérer de votre critique intérieur (une vraie prison) transforme votre relation avec vous-même ce qui transforme votre vie.

Vous vous ouvrez au monde, aux autres, aux projets, aux opportunités, vous vous lancez, retrouvez du goût aux choses…

Un nouvel élan, de nouveaux horizons.

Voilà votre récompense.

👉 Si vous voulez aller plus loin sur ce sujet et pratiquer, dites-le moi simplement en retour de ce mail et j’organiserai un atelier de groupe on-line en fonction du nombre de participants.

Bonne journée et à très vite 🚀

Gilles