News N°4 – 18/08/22

Le ratio qui booste votre optimisme

Bonjour,

Toutes les études scientifiques le montrent :  les médias nous abreuvent majoritairement de mauvaises nouvelles 😔

La raison majeure ?   notre cerveau les retient plus facilement que les bonnes.

Est-ce bon pour nous ?   non.

Barbara Fredrickson, spécialiste mondialement connue des émotions positives,  a montré que pour développer son optimisme et vivre plus épanoui, il faut expérimenter au moins 3 émotions positives pour chaque émotion négative.

Vous pouvez appliquer ce ratio aux bonnes nouvelles :  au moins 3 bonnes nouvelles pour 1 mauvaise.

Et comme cela ne viendra pas des médias (même si les initiatives de médias positifs grandissent), il faut que cela vienne de nous.

Bref, la balle est dans notre camp pour régler notre ratio au bon niveau.


3 sources de nouvelles

  • Tous types de médias bien sûr (réseaux sociaux, internet, TV, presse écrite…)
  • Notre environnement proche (nos relations, nos activités de la journée, ce qu’on observe au quotidien autour de nous…)
  • Et une autre radio, pas celle des médias mais la notre :  notre voix intérieure qui diffuse nos pensées en continu 24/24.  Christophe André, médecin psychiatre, l’appelle « Mental FM »


3 conseils pour améliorer votre ratio

  1. Limitez l’exposition aux médias, particulièrement ceux réputés pour diffuser de l’information continue anxiogène et trouvez des médias positifs vous convenant (ce que j’ai fait pour préparer cette newsletter).
  2. Durant votre journée, observez autour de vous tous types d’évènements que vous ressentez positifs et dites-vous « ça, c’est une bonne nouvelle ».   Ils sont à votre portée immédiate, habituez-vous à ne pas passer à côté d’eux.
  3. Prenez conscience du ratio de votre « radio intérieure ». Et si elle diffuse trop de pensées négatives,  entraînez-vous à réorienter votre attention sur les moments satisfaisants de votre vie. Vous avez le pouvoir de rééquilibrer sa programmation.

NB: à chacun ses bonnes nouvelles, c’est forcément subjectif. Le plus important est de les conscientiser et les vivre sincèrement comme positives.


5 exemples de bonnes nouvelles (selon moi)

1️⃣ A Biarritz, le 7 aout dernier, alors qu’il était dans l’eau sur son bodyboard, un enfant de 12 ans a sauvé une famille de 5 personnes de la noyade.  Il venait tout juste de faire un stage de sauvetage côtier.     Grand respect pour cet adolescent courageux.

2️⃣ En Bretagne, Laurent Baltazar a créé un kit permettant un meilleur rendement moteur et une économie de carburant estimée à 20 %.   Quand l’inventivité contre les hausses du prix des carburants.

3️⃣ Dimanche dernier, il a plu.  En période de sécheresse, la pluie est une bonne nouvelle. A conscientiser, voire même à célébrer !  Nul besoin d’informations fracassantes pour se faire du bien.

4️⃣ Un exemple personnel (environnement proche) :  nos 2 fils aînés viennent de rentrer d’un voyage d’étude autour du monde sur le thème de l’innovation managériale et du sens au travail.   Une grande joie de les retrouver et les voir aussi enthousiastes de leurs découvertes.

5️⃣Hier, la « radio intérieure » d’Émilie lui a relaté une majorité d’éléments désagréables. Le soir, elle a pris un moment pour repérer 2 ou 3 évènements satisfaisants dans sa journée. Et les as notés dans son « cahier de bonnes nouvelles ». 

En conclusion

Vous pouvez booster votre bonne santé mentale en prenant en main votre ratio de bonnes nouvelles.

Il ne s’agit pas d’être dans l’illusion du « tout positif » et de fuir la réalité.  Il s’agit juste d’être lucide de son ratio et de s’entraîner à l’ajuster au bon niveau.

Dans la prochaine newsletter, j’aborderai en détail le « biais de négativité » (on retient plus le négatif que le positif) et nous verrons comment le contrecarrer.

Car c’est un des leviers les plus efficaces pour développer son optimisme !

J’espère que cette annonce est une bonne nouvelle pour vous 😉

Bonne fin d’été à tous et à très vite 🚀

Gilles

Note : Pour des raisons de simplicité dans la lecture et sans discrimination aucune, cette newsletter utilise la forme masculine pour parler du masculin et du féminin.