News N°25 – 22/06/23

Le pouvoir surprenant de l’imagination

Bonjour,

Je vous présente Roger Bannister :


En 1954, il a couru 1 mile en 3 min 59.

Alors que tous les sportifs et scientifiques de l’époque clamaient l’impossibilité de descendre en dessous des 4 minutes.

Après son exploit, Roger Bannister a été examiné sous toutes les coutures et on a découvert qu’il pratiquait la visualisation créative à haute dose.

En effet, lors de sa préparation, il s’était projeté mentalement de nombreuses fois en s’imaginant franchir la ligne d’arrivée en moins de 4 minutes.

Il témoigna avoir tellement visualisé cet exploit qu’il en venait par moment à penser l’avoir accompli physiquement !

Que dit la science sur le sujet ?

La chercheuse allemande en psychologie, Gabriele Oettingen, a travaillé durant 20 ans sur les visualisations créatives.

Elle a mis sur pied des dizaines d’études, impliquant des milliers de sujets, afin de mesurer leur efficacité.

Avec de nombreux autres scientifiques, elle a démontré leur grande pertinence pour nous aider à atteindre nos objectifs, gérer notre stress, relever des défis, surmonter des difficultés, se soigner…

Grâce à l’imagerie médicale, ces scientifiques ont établi que la visualisation permet d’activer les mêmes régions cérébrales que lorsqu’on exécute réellement l’action visualisée.

Autrement dit, ce sont les même zones du cerveau qui fonctionnent lors d’un mouvement réel ou seulement imaginé.

En répétant les visualisations, nous prédisposons ainsi notre cerveau à nous faire réussir 👍

Comme un « simulateur de vol »

Voilà l’idée : vous avez un objectif à atteindre, vous vous installez confortablement dans un lieu calme, vous prenez quelques minutes pour vous détendre, vous vous imaginez réussir, vous ressentez la joie que cela vous procure, vous voyez des personnes vous féliciter, vous êtes fier de votre succès, vous vivez la scène comme si vous y étiez.

Et vous répétez cette visualisation plusieurs fois, à la manière d’un entrainement régulier dans un simulateur de vol !

Cerise sur le gâteau, Gabriele Oettingen a même montré que le « top du top » de la visualisation intègre en plus les obstacles anticipés et notre façon de les contourner.

Deux exemples personnels de visualisation créative

👉 Dans le domaine professionnel, j’utilise la visualisation pour préparer mes ateliers en présentiel.  Je m’imagine à la fin de l’atelier échanger avec les participants comblés par l’expérience (résultat positif à atteindre), je ressens ma satisfaction et ma joie « comme si j’y étais ».

Juste avant les ateliers, je rencontre souvent des problèmes de connexion de mon PC au projecteur qui nous font démarrer en retard et stressent tout le monde. Je déteste cette situation. Je me visualise donc en train de la régler avec un expert technique du client (surmonter l’obstacle).   L’expérience montre que je stresse beaucoup moins et suis plus efficace lorsque le problème surgit en vrai.

👉 Dans la sphère personnelle, j’ai démarré l’année dernière la pratique du Wingfoil.   Me lever rapidement sur la planche a été difficile à cause de mon genou droit. Pour anticiper cet été, je réalise actuellement des visualisations créatives : je  m’imagine en train de glisser au dessus de l’eau (résultat positif à atteindre). Et je me visualise aussi me mettre debout plus facilement grâce à la méthode conçue avec mon kiné (surmonter l’obstacle).

J’ai réalisé un test en réel il y a 10 jours et les 1ers résultats sont prometteurs 😉

Conclusion

Essayez, essayez, essayez la visualisation créative 👍👍👍

Le pouvoir de notre imagination est juste impressionnant.

Bien sûr, elle ne se suffit pas à elle-même et il convient de s’entrainer aussi dans le monde réel !

A noter qu’il se peut que cela ne fonctionne pas pour vous, même si c’est rare.

Si c’est le cas, pas de panique, vous trouverez d’autres outils pour vous programmer à la réussite 😀

Nous en reparlerons dans les prochaines newsletters 🚀

Bonne journée et à très vite.

Gilles

Note : Pour des raisons de simplicité dans la lecture et sans discrimination aucune, cette newsletter utilise la forme masculine pour parler du masculin et du féminin.