Bonjour,
Une enquête passionnante vient d’être publiée sur la Fatigue Informationnelle (*).
Avec les chaines en continu, l’actualité d’internet, les réseaux sociaux…nous sommes bombardés d’informations en permanence et partout.
👉 Résultat : 54 % des français avouent être fatigués par ce flot incessant dont 39 % très fatigués.
L’enquête révèle 5 profils distincts illustrant notre rapport à l’actualité.
Lequel vous correspond ?
Allons les découvrir, avec concision, pour une news 100 % sans effet secondaire sur votre tonus du jour 😉
Les 5 profils et leur proportion
18 % de défiants : ils sont dans le doute systématique vis-à-vis des médias traditionnels qu’ils rejettent en bloc. Chaque nouvelle est passée au crible de leur scepticisme. Ils se considèrent comme des résistants face à un système manipulateur et peuvent parfois préférer les sources d’informations basées sur le complotisme et la désinformation. En gardant une distance critique, ils gèrent plutôt bien leur fatigue informationnelle.
23 % de détachés : ils ont pris une décision radicale : ne plus s’informer. Pour eux, l’information est une source d’anxiété inutile et ils sont pragmatiques : « à quoi cela sert, je ne peux rien y changer ». Leur déconnexion est assumée, ils se désengagent volontairement du débat public. Protégés du « burn-out médiatique » et en même temps désimpliqués des grands enjeux du pays.
39 % de submergés : ces personnes sont étouffées par l’information, noyées dans la masse des contenus qu’elles subissent, sans parvenir à faire le tri. Elles consomment l’information de manière assez compulsive (notifications incessantes, « binge scrolling »…) ce qui les laisse souvent stressées, anxieuses ou déprimées. Elles peinent à sortir de ce cercle vicieux et retrouver une consommation plus sereine.
12 % de boulimiques : l’information est une « drogue dure » pour eux. Ils en sont addicts, passent 4 h par jour sur les plateformes numériques et utilisent en moyenne 9,6 canaux médiatiques ! Hyperactifs de l’information, ils ont une vraie curiosité pour le monde mais au prix fort de leur dépendance et d’un risque d’épuisement.
8 % de traditionnels : ils incarnent un peu une autre époque en consommant l’information à l’ancienne : journaux, JT, émissions de radios. Souvent âgés, ils privilégient les formats longs et approfondis, loin du zapping médiatique, tout en éprouvant des 1-er signes de fatigue informationnelle avec la prolifération des sources d’actualité.
Alors, quel est votre profil ?
Comme ça, intuitivement, où vous situez-vous ?
Dans quelle stratégie informationnelle vous reconnaissez-vous ?
👉 Bien sûr, nous correspondons rarement à UN seul profil mais plutôt à un MIXTE de profils.
Personnellement, je suis un cocktail de « submergés », « détachés » et « traditionnels ».
Je me surprends encore assez souvent à subir les notifications de Linkedin, je me protège fortement des sources d’informations anxiogènes continues, refuse le « binge-scrolling » et conserve certains formats longs et écrits.
Bien.
Auto-diagnostiquer votre profil de Fatigue Informationnelle est intéressant.
Mais je vous propose de faire encore mieux en retournant la question 👇
Une question pour conclure
Et si nous parlions aussi de « Vitalité Informationnelle » ?
✅ Cette information qui recharge vos batteries, vous inspire et donne de l’espoir 🌟
✅ Qui suscite votre élan et vous donne envie d’agir 🚀
✅ Qui vous pousse à explorer des territoires inédits 🎨🌍
📢 Quelle est votre stratégie de « Vitalité Informationnelle » ?
That’s the question, the real good question !
Bonne journée et à dans 15 jours 🚀
Gilles
(*) » Fatigue Informationnelle, vague 2 « , L’ObSoCo, Fondation Jean-Jaurès, Arte