News N°46 – 30/05/24

9 questions simples pour découvrir pourquoi on procrastine (et agir dans la foulée)

Bonjour,

Voici 9 questions à se poser pour enfin trouver les causes de notre procrastination.

Tout le monde procrastine, à différents degrés.

Mon expérience en coaching est que dans 70 % des cas, ces questions vous permettent de comprendre ce qui provoque la procrastination et d’agir pour la désamorcer.

Alors parcourons-les tout de suite 👇

Procrastiner est TRÈS désagréable

Procrastiner, c’est remettre systématiquement à plus tard une tâche qui pourrait être faite tout de suite.

Cela devient un handicap lorsque nous dépensons davantage d’énergie à éviter de faire les tâches plutôt qu’à les exécuter.

De fait, plus nous reportons la tâche à faire, plus nous y pensons, plus nous perdons confiance en notre capacité d’agir au bon moment. Cercle vicieux donc.

Et très souvent, nous culpabilisons de procrastiner, ce qui est fort déplaisant.

Identifier les raisons internes de la procrastination permet de mettre en place une stratégie pour s’en sortir.  

Les 9 questions à vous poser

Prenez une tâche sur laquelle vous procrastinez et posez-vous ces questions :  

Mon objectif et la tâche ont-ils du sens pour moi ?

Moins il y a de sens, plus on procrastine. Redonner du sens réenclenche le passage à l’action.

La tâche est-elle suffisamment stimulante ?  (ou sans intérêt pour moi ?)

Cela peut paraitre évident mais s’interroger est utile. Et si la tâche est démotivante, actez-le puis tranchez : vous décidez de la réaliser pour vous en débarrasser ou de l’abandonner.

Suis-je surchargé ? 

Dès qu’on se sent surchargé, on procrastine. C’est un mécanisme de défense naturel. Si vous diminuez votre charge mentale, mécaniquement vous diminuez votre procrastination.

Me suis-je fixé un trop gros objectif ?

Souvent de manière inconsciente, nous procrastinons car la barre est trop haute. Alors examinez votre objectif avec sincérité et s’il est trop élevé, trouvez un sous objectif plus adapté. Viser plus petit remet en mouvement.

Ai-je assez d’énergie pour réaliser la tâche / l’objectif que je me suis fixée ?

Basique mais incontournable. Avec une combinaison objectif/tonus bien réglée, la probabilité de passer à l’acte est nettement plus forte. Réglez le curseur quitte à découper la tâche.

Quelles activités à satisfaction immédiate risquent de me distraire ?

Nous sommes ultra-sollicités par de multiples tentations (smartphone, notifications, mails, collègues…) nous empêchant d’agir. En vous protégeant d’elles, vous diminuez directement la procrastination.

Ai-je des bénéfices à rester dans cette même situation ?

Mes bénéfices à réussir sont-ils plus importants que mes bénéfices à échouer ?  Question originale mais cruciale. Creusez-là le plus objectivement possible pour changer votre regard sur la situation.  

Ai-je peur que le résultat obtenu ne soit pas aussi bien que ce que j’ai imaginé ?

Autrement dit, peur de ne pas être à la hauteur. C’est très souvent le cas quand on a une tendance au perfectionnisme.  Et si on a trop peur, inconsciemment, on procrastine.

Ai-je peur de rater ?

Même logique que le point ci-dessus avec cette fois-ci la peur de l’échec. Interrogez-vous sincèrement : et si je craignais de ne pas réussir cette tâche ?

Allez, en bonus, je vous en mets une 10-ème 👍

Ai-je peur de réussir et d’atteindre mon objectif ?

Cette question est moins intuitive que les autres. Je l’inclue quand même car parfois, on parvient à y répondre assez facilement, c’est éclairant et ça débloque l’action. 

Que faire une fois que vous avez trouvé la cause ?

Problème conscientisé à moitié résolu.

Vous avez parcouru 50 % du chemin.

Et voici une super astuce pour les 50 % restant 👇

L’astuce pour agir

👉 Dès que vous avez une crise de procrastination, videz votre sac en écrivant en vrac toutes vos pensées/émotions/sensations désagréables.

👉 Persuadez-vous que l’action est « thérapeutique », une fin en soi et vous redonne de l’énergie. A contrario, ne rien faire – et ruminer ce qui n’est pas fait – mine votre énergie.

👉 Découpez votre objectif en sous-tâches pour les réussir forcément. Autrement dit, aidez-vous à réussir.

👉 Et une fois cela fait, mettez-vous en mode combat :

  • affrontez la tâche comme un boxeur par rounds de 3 minutes
  • consacrez 3 minutes intensives à exécuter la tâche puis reposez-vous 1 minute avant le prochain round.

Il y a un côté « forcer un peu l’action utile » dans cette approche qui est très puissante pour se libérer.

Sur ce, je dois vous quitter et monter sur le ring, il est grand temps que je répare la porte de notre frigidaire qui ne se ferme plus depuis 3 semaines 🛠️😉

Bonne journée et à très vite !

Gilles.