Bonjour,

J’ai une devinette pour vous  : quel est le lien entre du velcro, une poêle de téflon et votre cerveau ?

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Réponse : notre cerveau agit comme du velcro sur les expériences négatives (nos neurones les accrochent) et du téflon sur les expériences positives (elles glissent sur nos neurones).

Oui, notre cerveau a un penchant négatif dénommé biais de négativité par les scientifiques.  Et ce biais peut nous créer pas mal de soucis au quotidien s’il mène le bal.

Heureusement, nous avons le pouvoir d’inverser la vapeur et d’accrocher le positif en remplaçant le téflon par du velcro.

En s’entraînant à le faire, on voit jaillir un nombre impressionnant de bénéfices dans tous les aspects de notre vie.

Alors allons-y !

Note : cette newsletter est un peu plus longue que d’habitude (4 min de lecture) pour illustrer en détail ce sujet clé pour nos vies.

Biais de négativité : d’où vient-il et quels problèmes pose t-il ?

Le biais de négativité se résume ainsi :  nous sommes plus sensibles aux choses négatives.

Selon les scientifiques, il est une conséquence de l’évolution. Pour survivre, nos ancêtres ont développé une attention particulière à tous les signaux d’alarme et ils préféraient surréagir en fuyant au moindre signe plutôt que prendre le risque de se faire dévorer par un tigre ou un mammouth.

Avec le temps, notre cerveau a été façonné par l’évolution. Sa structure s’est adaptée pour accorder plus d’attention au négatif afin de survivre.  Et aujourd’hui, elle est encore active dans notre cerveau.

Sauf que nous ne sommes plus à l’âge des cavernes :  notre société nous expose à moins de situations de survie !

Tout se passe comme si notre cerveau confondait les sources de stress actuelles avec les tigres et les mammouths de l’époque et se mettait en mode survie « non stop ».

Or, ce mode d’hypervigilance permanente nuit à notre qualité de vie 😔. Par exemple, il incite nos pensées négatives à proliférer, notre esprit à ruminer et augmente le risque de dépression.

Voici des exemples de biais de négativité dans notre quotidien :

7 manifestations du biais de négativité dans notre vie

En général, nous retenons plus facilement :

• Les Mauvaises nouvelles que les Bonnes
• Les Critiques que les  Compliments
• Nos Défauts que nos Ressources positives
• Les Défauts des autres que leurs Ressources positives
• Les Échecs que les Succès
• Les Émotions désagréables qu’agréables
• Les Menaces que les Opportunités (dans le présent et le futur)

Cela vous parle ?  😉

Bien sûr, personne n’est 100 % négatif.

Et tout le monde peut contrecarrer son biais de négativité.

Notre mission : relever le DÉFI POSITIF

En 2011, Thierry Janssen, chirurgien et psychothérapeute, a publié « Le défi positif ». Selon moi, c’est un des livres majeurs sur la santé et le développement personnel.

Il nous explique que notre mission est de prendre en main notre vie pour contrer le biais de négativité et booster notre facette positive.

Pourquoi est-ce un défi ? car ce n’est pas très naturel pour nous.

Peut-on assurer cette mission ? OUI.    Et nul besoin d’être un agent de l’IMF.

Merci aux psychologues d’avoir étudié le sujet sous tous les angles et conçu une panoplie d’outils éprouvés et accessibles à tous pour nous aider 👍

Relever le défi positif consiste alors à identifier les exercices qui nous font du bien, les pratiquer progressivement et régulièrement jusqu’à en faire une habitude (nouveaux circuits neuronaux qui compensent ceux du biais de négativité).

7 bénéfices « killers » à réussir le défi positif

Tous validés scientifiquement :

• Plus de Bien-être (ex : en incrustant nos instants positifs dans notre cerveau)
• Plus d’Optimisme (ex : en développant notre style explicatif)
• Meilleure Capacité à Rebondir (ex : en activant nos ressources positives)
• Meilleure résistance à l’Échec (ex : en sachant transformer l’échec en opportunité)
• Meilleures Relations (ex : en orientant notre attention sur les aspects positifs des autres)
• Plus de Confiance en soi (ex : en transformant l’énergie de la peur en action)
• Plus d’Estime de soi (ex : en programmant en positif notre radio intérieure « Mental FM »)

« Make sense » comme disent les anglophones !

Votre boite à outils pour avancer

Vous pouvez :

• Mettre en place la routine de Rick Hanson (newsletter du 21 juillet)
• Équilibrer votre ratio de Bonnes/Mauvaises nouvelles (newsletter du 18 août)
• Réorienter positivement votre attention (à venir)
• Utiliser la restructuration cognitive (ex : travail sur vos croyances, à venir)
• Pratiquer la Pensée positive (à condition de l’accompagner d’actions engagées car sans action rien ne se passe, à venir)
• Développer votre optimisme (ex : interprétation des évènements, à venir)
• …

Mon objectif est de vous présenter tous ces outils dans la newsletter, au fil de l’année.

En attendant :

Une astuce de rentrée de vacances

Reprenez la routine-pépite de Rick Hanson et appliquez-là à un ou des moments que vous avez adorés durant vos vacances.    Revivez leurs expériences et imprégnez-les dans votre cerveau.

L’effet « Kiss Cool » de cet exercice,  c’est qu’il fonctionne aussi très bien avec nos souvenirs, quelle que soit leur date 👏

Je vous souhaite une excellente rentrée.

A très vite 🚀

Gilles

Note : Pour des raisons de simplicité dans la lecture et sans discrimination aucune, cette newsletter utilise la forme masculine pour parler du masculin et du féminin.